Michel Leivis (1901-1990) :

D'origine bourgeoise, il fréquente des artistes surréalistes (Les peintres Picasso et Miro), Raymond Queneau, fondateur de l'Oulipo (Ouvroir de la Litterature Potentielle). Il s'interesse au fonctionnement du language, aux jeux de mots dans la lignée du mouvement surréaliste. Il éprouve un grand intérêt pour l'Afrique, les voyages et l'ethnologie. Son autobiographie, " l'âge d'homme est conçue comme une psychanalyse ".

 

 

1°) a) Une douloureuse experience: C'est le réçit d'un véritable traumatisme, champ léxical relevé et commenté:

            _Adverbes d'intensité: " très brutal , violent ".

            _La victime est passive, impuissante: " subir ".

            _Allitérations: instruments, tranchants.

            _Emploi du passé simple: valeur traditionnelle: action soudaine.

        b)La duperie, le piège:

Les personnes les plus proches sont complices de ce crime; la mère, elle a peut être été manipulée. Le médecin de famille, personne de confiance = assistant du bourreau, complice, prononce un mensonge ignioble. On a l'impression qu'il s'amuse, c'est pervers, c'est un peu comme un jeu = sadisme. Le chirurgien est le personnage le plus térrifiant: inconnu. Les adultes se sont ligués contre l'innocence de l'enfant. Médecin = attitude protectrice = phrase rassurante pour endormir la méfiance de l'enfant.

        c) A la torture physique, s'ajoute l'humiliation. L'être humain est nié, il n'est qu'un cobaye, de la viande; répetition de chair, éventré, sang, cri de bête, amnésie passagère et mutisme.

 

 

2°) a) Emploi des temps:

            _Présent: -temps de l'écriture (présent d'énnonciation), " je veux dire " (l1).

                              -vérité générale: " le monde n'est qu'une vaste prison " (l34).

Le temps écoulé n'a pas diminué la perception des faits (l33) cf: JJ Rousseau. Va et vient (ex: l13, l23). Interpellation du lécteur (l10).

        b) Analyse concentrée dans le troisième paragraphe, pour l'auteur, cette opération, cette experience, symbolise la vie toute entière. Il généralise, c'est une vision péssimiste; il souffre d'un complexe de pérsecution, pour lui, le bien n'ammène que le mal.

 

 

CONCLUSION:

C'est un texte sur la vie assez péssimiste, et de son propre avis, l'écriture ne fut pas une thérapie pour M Leivis. Le vent paraclet; le Saint Esprit. Ces trois textes sont un témoignage de l'éducation parentale au début du XX°, à cette époque, l'enfant n'était rien.

Le titrre du livre " l'âge d'homme ", est trompeur; car en effet, il suggère une certaine maturité, alors que le narrateur insiste sur ses faiblesses.